Selon Santé Publique France, 87% des maladies professionnelles sont liées aux troubles musculo-squelettiques (TMS). Nombreux sont les dirigeants qui s’inquiètent devant l’ampleur des problèmes causés par les TMS en entreprise : ils souhaitent comprendre, se comparer aux entreprises qui leur ressemblent, savoir où et comment agir de manière efficace, établir une démarche de prévention. Car les dégâts sont considérables : accidents de travail, absentéisme, baisse de la productivité des équipes, perte de confiance dans le management.

Du fait de leurs métiers et leurs conditions de travail, les salariés des entreprises des secteurs où la manutention est intense sont particulièrement exposés aux T.M.S.. C’est dans cette optique que nous avons rédigé cet article sur la prévention des Troubles Musculo Squelettiques en entreprise.

La prévention des TMS en entreprise est un enjeu crucial pour les entreprises concernées afin de limiter les arrêts maladie et garantir un environnement de travail sécurisant pour leurs employés. L’objectif de cet article est de vous aider à mieux comprendre ce phénomène complexe, vous proposer des idées d’actions efficaces et mieux vous accompagner dans la mise en place de votre démarche de prévention.

TMS : définition et panorama

C’est quoi un TMS ou Trouble Musculo-Squelettique ?

Les Troubles Musculo-Squelettiques regroupent des affections touchant les tissus mous situés autour des articulations (muscles, nerfs, tendons, ligaments, cartilages, vaisseaux sanguins, etc.). Ils se manifestent par des douleurs lancinantes, une gêne à la réalisation d’un mouvement, ou encore une raideur dans la région concernée.

TMS en entreprise

Les TMS surviennent le plus souvent lors de sollicitations excessives, inadaptées, répétitives ou en continue de certaines parties du corps. Il existe plusieurs facteurs d’apparition de ces troubles mais c’est généralement l’activité professionnelle qui en est la principale cause (gestes répétitifs, blessures lors du port de charges lourdes…). C’est pourquoi ils sont principalement reconnus en tant que maladie professionnelle dans le Régime Général.

Selon une étude de Dares, 87% des maladies professionnelles en 2012 étaient liées aux troubles musculo-squelettiques (TMS). Et 50% des TMS reconnus par la sécurité sociale laissent des séquelles

Quels sont les TMS les plus fréquents et où apparaissent-ils ?

Les TMS peuvent toucher l’ensemble des parties du corps mais on les retrouve principalement au niveau du dos (colonne vertébrale, cervicales) et des membres supérieurs (épaules, coudes, poignets). Les membres inférieurs (genoux, chevilles) sont moins touchés.

En 2017, plus de 90 % des syndromes des TMS en premier règlement concernent les membres supérieurs. Les femmes sont significativement plus concernées par les TMS d’origine professionnelle (54 % vs 46 % pour les hommes. (Données nationales AT/MP, 2017)

TMS en entreprise, les parties du corps les plus touchées
  • TMS du rachis (cervicalgie, lombalgie, pubalgie, sciatique, etc.) : 8%
  • Troubles musculo-squelettiques de l’épaule (tendinopathie de la coiffe des rotateurs, bursite sous-acromiale, capsulite, etc.) : 29%
  • TMS du coude (épicondylite, syndrome du tunnel cubital) : 20%
  • TMS du poignet et de la main (syndrome du canal carpien, syndrome de la loge de Guyon, etc.) : 34%
  • Les TMS des genoux et des chevilles (gonalgie, hygroma, entorse de la cheville) : 2%

Quelles sont les principales causes des TMS ?

Les causes d’apparition de TMS sont multiples et cumulatives, et peuvent être liées à des facteurs individuels (âge, maladies, etc.), extra-professionnels ou professionnels. Il a d’ailleurs été clairement établi que ce sont ces derniers qui contribuent le plus à l’apparition, le maintien ou l’aggravation de symptômes.

  • Facteurs physiques et mécaniques :
    • Mouvements de force ;
    • Posture statique ;
    • Mouvements extrêmes ; 
    • Mouvements répétitifs ;
  • Facteurs environnementaux :
    • Vibrations et chocs mécaniques ;
    • Volume sonore et luminosité ;
    • Températures et conditions climatiques.
  • Facteurs psychosociaux :
    • Stress lié à un climat de travail néfaste, aux tensions entre collaborateurs, à l’insécurité de l’emploi, à la pression des responsabilités (ex : burn-out) ;
    • Insatisfaction liée aux missions, à l’autonomie du poste, au manque de reconnaissance et de soutien de la part des collègues et/ou de la hiérarchie.
  • Facteurs organisationnels :
    • Temps de travail : rythme soutenu, horaires décalés, temps de repos ;
    • Conditions de travail : manque de ressources humaines ou matérielles, contrainte de temps.
  • Facteurs individuels :
    • Âge : vieillissement du corps, baisse de l’énergie, diminution des capacités physiques (ex : force, vue) ;
    • Forme physique et psychologique : développement de maladies, fragilité psychologique.

Selon l’ANACT, le coût indirect des TMS pour l’entreprise représenterait entre deux et sept fois les coûts directs. (coût de remplacement, de protection sociale, de gestion…)

Quelles sont les conséquences des TMS pour l’entreprise ?

1ère cause de maladies professionnelles indemnisées selon l’agence Santé Publique France, les troubles musculo-squelettiques sont une menace constante pour l’activité des entreprises : absentéisme, réduction d’aptitude, arrêt de travail, remplacement de collaborateurs, réorganisation des tâches et charges de travail, coût indirect, dégradation du climat social, etc.

En 2015, les TMS ont représenté plus de 87 % des maladies professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière en raison de séquelles, selon la branche AT/MP du Régime Général. Ils sont coûteux : en 2017, c’est près de 2 milliards d’euros de cotisations versées et 22 millions journées de travail perdues en raison des arrêts de travail.

On distingue des profils plus sensibles à l’apparition de TMS. D’après cette même étude Dares, 55% des personnes atteintes de TMS sont des femmes, 81% des TMS déclarés concernent une population de plus de 40 ans et 73% des TMS touchent la classe des ouvriers.

Le coût moyen d’un TMS en France est de 21 512€ selon l’Assurance Maladie.

Source : Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés

Quels sont les secteurs d’activité particulièrement concernés par les TMS ?

Des secteurs d’activité en particulier sont plus touchés que d’autres :

  • Transport et logistique ;
  • Commerce ;
  • Agroalimentaire ;
  • Propreté ;
  • Bâtiment et travaux publics (BTP) ;
  • Aide et soins à la personne (notamment au sein des Ehpad).

A eux six, ces secteurs représentent 35% des troubles musculo-squelettiques reconnus d’origine professionnelle en France. Les conditions de travail ou encore les particularités de certains métiers exposent plus fortement les salariés de ces secteurs.

Exemple d’un cas de TMS : Marc est préparateur de commande dans une grande entreprise du secteur logistique en région lyonnaise. Son travail consiste à préparer des commandes de courses alimentaires pour un grand acteur de la distribution. Il y a 10 jours, en reprenant son activité après la pause déjeuner, il s’est fait mal au dos. Diagnostic : un lumbago et 12 jours d’arrêt de travail.

Et les emplois de bureau sédentaires ?

Les troubles musculo-squelettiques touchent aussi les employés de bureau : selon une étude de Dares publiée en 2016, 23% des TMS toucheraient cette classe. La sédentarité, une mauvaise ergonomie du poste ou encore le travail sur écran peuvent déclencher l’apparition de TMS. Les plus fréquents se manifestent au niveau du dos, des cervicales ou encore du poignet.

On parle des TMS au bureau dans cet article : on explique comment prévenir et soulager le mal de dos au bureau.

Les enjeux liés aux TMS en entreprise

Prévention des TMS et obligations de l’employeur

L’employeur a une obligation de résultat en matière de sécurité au travail et de santé auprès de son personnel, inscrite depuis 1991 dans le Code du Travail (articles L. 4121-1 et L. 4121-2 du Code du travail). Cela signifie qu’il a le devoir d’évaluer tous les facteurs de risques auxquels peuvent être exposés ses salariés et de mettre en place des mesures de protection efficaces pour garantir leur sécurité et leur santé physique et mentale. Cette obligation s’impose à l’employeur dès lors qu’il emploie au moins un salarié.

L’obligation de sécurité relève de la responsabilité civile de l’employeur : celle-ci peut être engagée si un accident ou une maladie survient, ou risque de survenir, par la faute de l’employeur. Sa responsabilité pénale peut aussi être engagée s’il manque à une obligation d’ordre public relative au Code pénal, et que ce manquement entraine ou puisse entrainer un accident ou une maladie professionnelle.

L’obligation en matière de santé et de sécurité englobe la garantie de la sécurité physique des salariés ainsi que la protection de tous les risques auxquels ceux-ci pourraient être exposés du fait de leurs missions.

De manière générale, l’employeur doit organiser la formation à la sécurité visée à l’article L. 4141-2 au bénéfice :

  • Des travailleurs nouvellement embauchés ;
  • De ceux qui changent de poste ou de technique ;
  • Des salariés temporaires, à l’exception de ceux auxquels il est fait appel en vue de l’exécution de travaux urgents nécessités par des mesures de sécurité et déjà dotés de la qualification nécessaire à cette intervention ;
  • De ceux qui reprennent leur activité après un arrêt de travail d’au moins 21 jours, à la demande du médecin du travail.

TMS et performance de l’entreprise

La santé des salariés n’est pas seulement un enjeu légal pour les dirigeants. Elle est aussi un levier stratégique de performance économique pour l’entreprise. Il s’agit ici de prendre soin de ses salariés, d’élever au premier rang les préoccupations de l’entreprise au sujet de son capital humain pour en assurer son plein potentiel et son efficacité.

Négliger ce levier peut conduire à des impacts directs sur la productivité des salariés concernés et donc sur la santé économique de l’entreprise. Ces impacts revêtent différentes formes :

  • Absentéisme : le coût moyen de l’absentéisme est de 4 059€ par an et par salarié. (Institut Sapien, Nov. 2018)
  • Turnover : le turnover d’un salarié coûte au moins 6 mois de salaire. (OpinionWay, 2018)
  • Désengagement : 13 340€, c’est le coût du désengagement au travail en France, par an par salarié. (Indice de Bien-être au Travail, 2018)
  • Marque employeur : une mauvaise marque employeur, c’est 3 500 € de salaire en plus par an par salarié. (Enquête Winning Talent de LinkedIn)

29% des congés maladies supérieurs à six mois sont liés à des pathologies ostéo-musculaires.

Source : Caisse nationale de l’Assurance maladie, chiffres 2012

La prévention des TMS n’est donc pas un coût mais un investissement, à condition de l’intégrer pleinement dans tous les processus décisionnels de votre entreprise pour en garantir l’efficacité en continue et à long terme.

Prévention des TMS en entreprise

Comment éviter les TMS au travail ? Mettre en place une démarche de prévention des TMS dans votre entreprise

Pour éviter ou limiter les conséquences des TMS, il est nécessaire de prévenir leur survenue. Pour cela, il faut connaitre précisément leurs facteurs d’apparition et mettre en place des mesures de prévention et de lutte.

Première étape : diagnostiquer les TMS dans son entreprise

L’évaluation des risques professionnels (EvRP) est un audit de l’ensemble des risques actuels et potentiels auxquels sont soumis les salariés lors de l’exécution de leurs tâches. Il prend également en considération les conséquences sur la santé des salariés que peuvent entrainer leurs activités, leur environnement et les contraintes de travail.

Le risque de TMS faisant partie des risques professionnels, l’employeur est tenu, en vertu de l’obligation de sécurité qui lui incombe, d’évaluer les risques éventuels et présents de ceux-ci dans l’environnement de travail de ses salariés.

Cet état des lieux conduit à l’élaboration du Document Unique d’Evaluation des Risques qui recense ces risques mais aussi des indicateurs chiffrés de détection et de mesure de leur apparition et leur évolution au fil des ans, le but étant de les limiter voire de les éliminer progressivement.

Il comprend également les mesures de prévention à mettre en œuvre (organisation et méthodes d’information et de formation) ainsi que le plan d’action de prévention détaillé (ex : actions de formation des chefs d’équipe par trimestre, séances d’éveil musculaire hebdomadaires, etc.).

L’audit TMS et l’analyse des postes

L’audit TMS peut être réalisé en interne, par les responsables QHSE et la médecine du travail, ou par des prestataires externes. Son objectif est simple : évaluer les pratiques, les gestes et les postures du personnel afin d’imaginer un plan d’action adapté pour réduire les TMS dans l’entreprise.

L’analyse et l’interprétation de l’ensemble de ces éléments permettra de mettre en exergue les pistes d’amélioration et d’établir un plan d’action (ex : recommandation d’une routine d’exercices à réaliser avant le travail).

Deuxième étape : créer un environnement propice et ergonomique (espace, poste, outils et temps de travail)

Pour élaborer votre démarche de prévention, définir les sujets à traiter en priorité et définir les actions adéquates à mener, votre démarche de prévention doit s’appuyer sur les 9 principes suivants :

  1. éviter les risques et situations à risques ;
  2. évaluer ceux qui ne peuvent être évités ;
  3. les combattre ;
  4. adapter le travail à l’Homme ;
  5. tenir compte de l’état d’évolution de la technique ;
  6. remplacer ce qui est dangereux par ce qui l’est moins ;
  7. planifier la prévention en y intégrant technique, organisation et conditions de travail ;
  8. prendre des mesures de protection collective ;
  9. donner les instructions appropriées aux travailleurs.

Pour prévenir ou réduire l’apparition de TMS, on peut agir à différents niveaux de manière séparée ou cumulée. Voici quelques exemples :

  • Choix des outils et équipements : remplacer les gestes causant des TMS par des outils (pince de préhension aimantée, etc.), alterner les tâches répétitives pour limiter la sollicitation prolongée d’un même groupe musculaire, etc. ;
  • Aménagement du poste de travail : s’équiper de plans de travail ajustables pour éviter des postures inadaptées et inconfortables (courbure sur le plan de travail), installer des sièges assis-debout pour le confort de la posture debout statique, etc. ;
  • Organisation du travail : instaurer des rotations de postes pour limiter la répétitivité des gestes, réduire la cadence pour mieux accomplir les gestes (conditionnement de produits fragiles), etc.

Troisième étape : créer une culture liée à la santé et la sécurité dans l’entreprise

Une démarche de prévention forte passe avant tout par une culture d’entreprise forte. Si l’entreprise montre l’exemple et son engagement autour de la sécurité et la santé des salariés, ceux-ci y adhéreront plus facilement et plus fortement. Sensibilisés et impliqués autour d’objectifs communs, ils ne seront plus seulement bénéficiaires mais également acteurs de la prévention au quotidien, garantissant ainsi l’application des mesures et donc des bonnes conditions de travail.

L’exemple de la causerie sécurité

La causerie sécurité, aussi appelée quart d’heure ou minute sécurité, est un temps fort de la prévention des TMS. A la prise ou reprise de poste, c’est un moment court consacré à l’échange autour de sujets importants de santé et de sécurité, à la transmission de messages ou encore de bonnes pratiques.

L’implication des acteurs de la santé au travail

Bien qu’il soit seul responsable de la sécurité de ses salariés, le chef d’établissement peut s’appuyer sur plusieurs acteurs de la santé au travail pour l’accompagner, de l’évaluation des risques professionnels à la mise en application des mesures de prévention et de sécurité au quotidien.

Les acteurs internes :

  • Les salariés ;
  • Les chefs d’équipe ;
  • Les responsables RH, QHSE, Santé et Sécurité ;
  • Le Comité Social et Economique (CSE) : remplace les Instances Représentatives du Personnel (IRP), les Délégués du Personnel (DP), le Comité d’Entreprise (CE), et le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) ;
  • Les salariés Sauveteurs Secouristes du Travail (SST) : portent les premiers secours aux victimes d’accident du travail mais également acteurs de la prévention dans son entreprise ;
  • Le médecin du travail si interne à l’entreprise.

Les partenaires externes :

  • Les organismes institutionnels de prévention : CGSS, CRAM, CARSAT, MSA, ARACT, comités régionaux de l’OPPBTP, etc. ;
  • Les organismes qualifiés : qui, selon les besoins spécifiques des entreprises, effectuent des contrôles, des analyses, des vérifications, etc. ;
  • Les intervenants en prévention des risques professionnels (IPRP) ;
  • Les services de santé au travail et médecins du travail (si externe à l’entreprise).

La formation des managers

Parmi les différents acteurs de la prévention santé se trouve un acteur central : le manager. Maillon intermédiaire entre la hiérarchie et les salariés, la stratégie et le terrain, il tient un rôle-clef dans la transmission des messages, la diffusion et le respect des bonnes pratiques, ou encore l’adhésion aux objectifs communs. Le manager est l’acteur qui saura délivrer le bon message auprès de ses équipes pour fédérer autour de la culture prévention santé – sécurité instaurée par l’entreprise.

60% des collaborateurs citent la sensibilisation et la formation des managers comme l’un des principaux facteurs clefs de réussite à la mise en place des actions envisagées.

Source : Osmoz et L’Optimisme, 2019

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Quatrième étape : agir auprès des salariés, former les salariés

Quels que soient vos choix et moyens d’actions, le salarié reste la pierre angulaire de votre démarche de prévention. Lorsque la culture d’entreprise est partagée, et que l’environnement et les conditions de travail ont été réaménagés, il s’agit d’impliquer le salarié dans la démarche afin de sensibiliser, responsabiliser, former aux bons gestes pour changer les comportements au niveau individuel.

Il existe également différents formats selon les bénéfices recherchés :

  • Formations et Sensibilisations 
  • Ateliers
  • Suivi individuel avec un spécialiste (médecin du travail, ostéopathe, etc.)
  • E-learning
  • Communication
  • Accueil des nouvelles recrues

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Cinquième étape : évaluer les résultats

L’évaluation des résultats doit faire partie intégrante de la démarche de prévention, autant d’un point de vue légal que pour juger de l’impact et de l’efficacité à résoudre les problèmes détectés.

Idées d’actions pour prévenir les TMS en entreprise

Les solutions pour lutter contre l’apparition des TMS sont pléthores et dépendent de votre démarche de prévention, des spécificités de votre secteur, de vos activités et de vos équipes notamment.

Séances d'ostéopathie pour lutter contre les TMS en entreprise

Les indispensables 

Incontournables dans la prévention des TMS, ces formations sont un excellent moyen de sensibiliser et de donner des outils simples pour améliorer ses conditions de travail. Nos formations se composent d’un module unique de 3h, dispensées par des ostéopathes ou kinésithérapeutes aguerris aux techniques de prévention des TMS en entreprise :

Les formations de formateurs

Former des référents internes permet d’avoir des relais accessibles et réactifs face aux problématiques de l’entreprise. Ils sont aussi des ambassadeurs et messagers de la prévention auprès des salariés. A long terme, c’est aussi une économie pour l’entreprise, qui bénéficie d’une expertise à moindre coût.

Pour découvrir l’ensemble de nos idées d’actions et des cas pratiques d’entreprises ayant réussi à diminuer le nombre de T.M.S. dans leur entreprise, téléchargez notre livre blanc (dans l’encart de gauche 👈) !

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Les équipements ergonomiques

Un salarié qui travaille dans un environnement agréable et ergonomique sera nécessairement plus énergique et productif. Afin de prévenir les troubles musculo-squelettiques, il ne faut négliger aucun équipement. Il existe des outils conçus spécialement pour réduire la pénibilité du travail et améliorer l’ergonomie dans l’industrie dont en voici quelques exemples :

  • Un empileur de bacs qui permet de mettre à hauteur les bacs de marchandise pour les opérateurs de manutention manuelle. Cet outil ergonomique permet donc de travailler à bonne hauteur et d’éviter les lombalgies causées par de mauvaises postures lors du chargement ou déchargement ;
  • Un Timon motorisé (appelé Timon TM15) développé par Actiwork qui permet de tracter ou de pousser des charges, ce afin de faire gagner aux opérateurs de manutention du temps et de l’efficacité mais aussi de réduire la pénibilité du transport de charges lourdes.

Conclusion

Au-delà de l’obligation légale de l’employeur, la prévention des TMS en entreprise est un véritable enjeu pour l’activité et la santé économique de l’organisation.

Elle doit permettre de réduire les accidents, les arrêts maladie et l’absentéisme, mais également d’améliorer en continue les conditions de travail des salariés et la performance de l’entreprise. C’est aussi le témoignage d’une valeur forte de respect vis-à-vis des salariés, et d’une volonté de transparence et de dialogue social qui renforcent l’image de marque de l’entreprise.

Pour que la démarche de prévention des TMS soit efficace, tous les acteurs doivent être concernés et impliqués pour créer une véritable « culture sécurité ». Changer sa manière de travail, adopter de nouvelles pratiques ou habitudes prend du temps.

Les premiers indicateurs seront l’amélioration du climat de travail et la baisse des arrêts maladie, suivis à moyen terme par la réduction des TMS. C’est pourquoi les actions, comme la communication qui les accompagnent, doivent être répétées régulièrement pour s’ancrer dans les esprits et le quotidien, afin de devenir des réflexes naturels.

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